De Sagan à Flaubert, certains écrivains ont élevé la rupture au rang d’exercice littéraire. Certains choisissent la poésie pour mettre fin à une histoire, d’autres une franchise glaciale, comme Flaubert écrivant à Louise Colet qu’il « n’y sera jamais ». Une récente anthologie réunit ces lettres de séparation, tour à tour tendres, cruelles ou déchirantes, où l’on découvre mille façons de dire non à l’amour. Entre confessions, reproches et ultimatums, ces missives révèlent toute la maladresse, la passion et l’humanité qui entourent la fin d’une relation.
Une lecture fascinante sur l’art fragile de rompre.












